top of page

Service climatique pour la gestion des maladies vectorielles
en Belgique

Amélioration de l'accès et de l'utilisation des données climatiques pour la surveillance et la prévision des maladies transmises par les tiques et les moustiques en Belgique.

Contexte

Les maladies vectorielles sont causées par des bactéries, des parasites ou des virus transmis par des vecteurs arthropodes infectés, tels que les moustiques, les tiques, les phlébotomes et les puces. Leur présence dépend de celle des vecteurs et des réservoirs animaux ou humains, eux-mêmes influencés par plusieurs facteurs, notamment le changement climatique, les voyages internationaux, les échanges commerciaux et l’utilisation des terres.

Au cours des dernières décennies, on constate une augmentation des maladies vectorielles en Europe, y compris en Belgique, notamment celles transmises par les tiques et les moustiques exotiques. Cette évolution souligne l’importance d’un accès structuré et en temps réel aux données climatiques pour permettre une surveillance et des prévisions efficaces des vecteurs.

Objectifs

Le projet de Service climatique pour la gestion des maladies vectorielles en Belgique a pour objectif de développer un service climatique sur mesure pour l’unité Maladies vectorielles et zoonoses de Sciensano, l’institut fédéral belge de santé publique. Ce service vise à répondre aux effets croissants du changement climatique sur la santé publique en facilitant la surveillance et la prévision des maladies liées aux vecteurs, comme les tiques et les moustiques exotiques.

​​

Ce service fonctionnera de manière automatisée et garantira un accès structuré à des données climatiques avancées et en temps réel provenant :

 

Les données climatiques, telles que la température, l’humidité et les précipitations, seront intégrées aux systèmes de surveillance et de prévision des maladies de Sciensano. Ce dispositif permettra des mises à jour quotidiennes et fournira des données détaillées, adaptées aux variations climatiques locales, notamment en milieu urbain. Il offrira ainsi des informations rapides et précises pour une gestion optimisée des maladies transmises par les tiques et les moustiques.

scheme_climate_service_vector_borne_dise

Moments forts

Atelier des parties prenantes au Centre belge du climat. En décembre 2024, un premier atelier a réuni plus de 15 parties prenantes issues d’institutions clés, parmi lesquelles l'administration flamande (Département de la Santé et Département de l’Environnement), l'administration fédérale belge (SPF Santé publique), l’Institut de médecine tropicale, le Spatial Epidemiology Lab (ULB), le Centre belge d'analyse des risques environnementaux et climatiques (CERAC) et Vivalis.

Cet atelier a permis de présenter l’approche technique, les outils de données et les résultats attendus du projet. Une session interactive a également offert aux participants l’opportunité d’exprimer leurs défis spécifiques, leurs besoins en matière de gestion des maladies vectorielles et leurs attentes concernant les fonctionnalités d’un service climatique. L’atelier a aussi mis en lumière l’utilité des réseaux et des plateformes communautaires pour renforcer la collaboration entre acteurs.

En bref

  • Budget : 200 000 €

  • Financement :  Programme national de collaboration du Copernicus Climate Change Service (C3S), géré par l’ECMWF (Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme)

  • Partenaires du projet :

    • VITO : coordinateur

    • Centre belge du climat : partenaire

    • Sciensano : utilisateur principal et responsable de la mise en oeuvre

bottom of page